«La Danseuse», troublant mais problématique

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Malgré de grandes qualités esthétiques, «La Danseuse» déforme la vie de Loïe Fuller en gommant notamment sa relation amoureuse avec Gabrielle Bloch. Un film trop crypto-lesbien pour être honnête?

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Au début du XXe siècle, Loïe Fuller a révolutionné la danse moderne en proposant sur scène de véritables performances physiques tenant du jamais-vu : le corps drapé de plusieurs mètres de soie, elle s’appropriait l’éclairage pour produire sur scène des images fantasmagoriques. La Danseuse de Stéphanie di Giusto retrace sa vie et son parcours pour imposer une nouvelle conception de la danse et du spectacle, et dresse un portrait de femme déterminée et prête à tous les sacrifices pour son art. Si le lecteur ne s’affiche pas, cliquez sur LA DANSEUSE bande annonce Le film joue habilement sur l’opposition entre la nature sauvage et la ville, le classicisme et la modernité, et met en miroir de la même façon l’avant-gardiste Loïe Fuller (jouée par Soko) et Isadora Duncan, sa protégée puis rivale (campée par Lily-Rose Depp) : Laquelle des deux est finalement la véritable « danseuse » ? Celle qui jouit sans efforts d’une grâce…

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