Les usagers de drogues, les gays et les travailleurs du sexe absents de la déclaration de l’Onu sur le sida

Publié le

La Réunion de Haut Niveau de l'Onu sur le sida a accouché d'un texte bien en deça des nécessités de la lutte contre l'épidémie, regrettent les associations de personnes atteintes. Pourquoi cette reculade? Explications.

Article Prémium

Les activistes sont particulièrement déçus. Ils et elles se sont rendu.e.s à New York, pour participer à la Réunion de Haut Niveau de l’Onu consacrée à la fin de l’épidémie de sida. Mais la déclaration commune* adoptée par les Etats membres (193 pays) est bien en deça de leurs attentes, notamment sur la question des populations clefs, à savoir les usager.ère.s de drogue, les Hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), les travailleur.se.s du sexe et les personnes trans. L’appel de plus de 50 associations de la société civile n’aura pas suffi. Les Etats membres sont revenus sur la décision de prolonger les négociations et les groupes, parmi les plus vulnérables, sont quasiment invisibilisés dans la déclaration finale, un texte de 32 pages, qui compte pourtant 79 points, et d’après nos calculs, près de 18000 mots ! PAYS CONSERVATEURS Les associations ont vivement réagi à cette reculade, dont les…

Pour continuer la lecture de cet article :

Vous avez déjà un accès ?

Identifiez-vous

Centre de préférences de confidentialité