Sean Baker: «La communauté trans apprécie «Tangerine» parce que le film capte une sororité rarement montrée»

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«Tangerine» est son cinquième long métrage. Le réalisateur indépendant Sean Baker explique pourquoi ce film a changé sa vision de la communauté trans.

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Tangerine, qui sort sur les écrans ce mercredi (lire aussi notre critique) est le cinquième long métrage de Sean Baker, connu aux Etats-Unis pour la série télé délirante dont le héros est un… lapin (Gregg The Bunny). Plongée au cœur de Los Angeles côté trans, Tangerine, primé au prestigieux festival Sundance, a la particularité d’avoir été tourné avec l’iPhone. Une nécessité économique, réaliser des films indépendants aux Etats-Unis est toujours une gageure, mais qui a aussi permis de capter, comme l’explique Sean Baker dans l’interview qu’il a accordée à Yagg, des moments plus intenses et plus vrais. Sean Baker nous parle du casting de rue pour trouver les actrices principales, de l’influence des films de Vittorio de Sica, de la visibilité des personnes trans… et des Oscars.   Pouvez-vous nous parler des origines de Tangerine ? Je vis tout près du carrefour entre Santa Monica et Highland [là où se passe…

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