« La vie d’Adèle » perd son visa d’exploitation

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"La Vie d'Adèle" comporte des "scènes de sexe réaliste", a estimé la Cour administrative d'appel de Paris.

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Les catholiques intégristes de l’association Promouvoir auront eu la peau de La Vie d’Adèle. Du moins, temporairement. La Cour administrative d’appel de Paris vient en effet d’annuler le visa d’exploitation du film, qui était jusqu’ici interdit aux moins de 12 ans. Le tribunal a motivé sa décision par la présence de « scènes de sexe réalistes ». Le Visa d’exploitation est une autorisation préalable à toute sortie d’un film en salle. Il est attribué officiellement par le ou la ministre chargé de la culture, après avis de la commission de classification des œuvres cinématographiques. Après la décision du tribunal, le ministère a deux mois pour réexaminer la demande de visa pour le film. Ce jugement n’est pas le premier fait d’armes de cette association, qui s’en était déjà pris au film Baise-moi, de Virginie Despentes, en 2000. Le gouvernement d’alors avait été contrait de réintroduire la classification Interdit aux moins de 18…

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