Tunisie: Le ministre de la Justice soutient la dépénalisation de l’homosexualité
Après la condamnation d'un jeune homme pour homosexualité, les associations exigent sa libération et l'abrogation de l'article 230 du code pénal.
L’article 230 du code pénal n’est pas compatible avec la Constitution dont s’est dotée la Tunisie en janvier 2014. Les associations de défense des droits humains le répètent depuis des mois, elles viennent de recevoir un soutien de poids, celui de Mohamed Salah Ben Aïssa, le ministre de la Justice. « La sodomie, si elle ne rentre dans aucun des cas prévus aux articles précédents, est punie de l’emprisonnement pendant trois ans », prévoit l’article 230, institué en 1913, dans sa version française. En arabe, version qui fait foi devant la loi, le texte parle d’« homosexualité féminine et masculine ». La Constitution, elle, garantit l’égalité devant la loi, la non-discrimination, l’intégrité physique, la dignité humaine et le respect de la vie privée. « Le problème, c’est l’article 230, a déclaré Mohamed Salah Ben Aïssa sur la radio Shems FM lundi 28 septembre. (…) Après l’adoption de la nouvelle Constitution, il n’est plus admis de…
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