Le Maroc n’est pas prêt à débattre de la dépénalisation de l’homosexualité selon son ministre du Tourisme

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Lahcen Haddad, ministre du Tourisme du Maroc, est à Paris pour le salon Top Resa. Il a été interviewé par «Metronews».

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« Est puni de l’emprisonnement de six mois à trois ans et d’une amende de 200 à 1000 dirhams, à moins que le fait ne constitue une infraction plus grave, quiconque commet un acte impudique ou contre nature avec un individu de son sexe. » Au Maroc, c’est sur l’article 489 du code pénal que s’appuie la criminalisation de l’homosexualité. En découlent arrestations, agressions, gros titres racoleurs des journaux (on se souvient notamment de Maroc Hebdo demandant en Une s’il faut « brûler les homos »)… Plusieurs actions cet été ont attiré l’attention sur cette pénalisation, dont le baiser partagé par deux militantes françaises des Femen et le message de Stefan Olsdal, bassiste ouvertement gay du groupe Placebo, lors du concert du groupe au Festival Mawazine (lire Au Maroc, Placebo et les Femen réclament la dépénalisation de l’homosexualité). La dépénalisation est-elle d’actualité, comme le recommandent les Nations Unies ? Non, répond le ministre du Tourisme…

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