Transidentité et classification [Observatoire des transidentités]

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«Que se passerait-il si les transidentités étaient dépathologisées sans pour autant être démédicalisées afin de maintenir une prise en charge par les assurances maladie?», s'interroge le psychologue Tom Reucher.

Article Prémium

L’Observatoire des transidentités publie un article très complet (mais accessible) de Tom Reucher, psychologue clinicien, lui-même trans’ FTM. « La transidentité n’est pas une maladie mentale, explique-t-il. Plutôt que de “dysphorie de genre” ou “trouble de l’identité de genre” ou pire “trouble de l’identité sexuelle”, il est plus approprié de parler de “variation de l’identité de genre” ou d’“identité de genre atypique” : le sexe biologique de la personne concernée ne correspond pas au genre auquel elle s’identifie. La transidentité n’est pas une pathologie au sens propre mais elle nécessite des soins médicaux, tout comme la grossesse, la contraception, l’interruption volontaire de grossesse (IVG), l’assistance médicale à la procréation (AMP), l’obésité. » « On ne choisit pas d’être trans’, pas plus que d’être homosexuel ou gaucher, rappelle Tom Reucher. On a tendance à oublier que ce sont d’abord des enfants qui ont ce problème identitaire. A force d’être rejetés et discriminés parce qu’ils sont…

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