Le maire de Venise ne veut pas de pride dans sa ville

Publié le

En guerre ouverte contre les personnes LGBT, Luigi Brugnaro, le nouveau maire de Venise, affirme pourtant ne pas être homophobe.

Article Prémium

Après s’être fait connaître en retirant 49 livres des écoles maternelles et primaires de la ville au prétexte qu’ils étaient trop subversifs (parce qu’ils touchent aux questions de l’homoparentalité, du handicap…), Luigi Brugnaro revient à l’attaque en déclarant, dans La Répubblica, qu’il n’y aura pas de pride dans « sa » Venise. Tous les ans, une ville différente de la région, la Vénétie, accueille la pride. Cette année, c’était Vérone. Venise doit accueillir celle de 2016, après celle de 2014. Mais pas si le nouveau maire, élu le 15 juin dernier, a son mot à dire. « C’est une bouffonnerie, le summum du kitsch. Qu’ils aillent la faire à Milan (…) », s’exclame-t-il dans le quotidien italien, précisant qu’il n’est pas homophobe puisqu’il a des amis gays. « Venise est une ville cosmopolite où se croisent de multiples cultures, de multiples religions, et M. Brugnaro doit comprendre qu’elle ne lui appartient pas », réplique Flavio Romani,…

Pour continuer la lecture de cet article :

Vous avez déjà un accès ?

Identifiez-vous