Louise Roam, électron libre de l’électro
Avec «Raptus», Louise Roam se taille un nom dans le paysage électro français. Ample et mystérieux, son premier EP charme par sa richesse musicale. Yagg l'a rencontrée.
Rien ne prédestinait vraiment Louise Roam à l’électro, elle qui a débuté le violon à cinq ans : « J’en ai fait vingt ans, vingt ans de classique ! A 16 ans, j’ai voulu faire du rock. Je faisais de la guitare électrique avec des copains dans des sous-sols. A 18 ans, j’ai habité dans Paris intramuros et je trainais avec des punks, j’allais beaucoup dans les squats, c’était vraiment ma culture. » C’est à ce moment qu’elle monte Pierrette & Georges, duo électro-punk lesbien : « C’est marrant, les gens se souviennent de ce groupe, alors qu’on a fait trois concerts… et c’était n’importe quoi ! s’étonne-t-elle. C’était surtout une blague, avec ma copine de l’époque. » Mais c’est aussi à cette période que Louise Roam découvre les clubs, le Rex et de ce fait, la musique électro… qui ne lui fait pas bonne impression au premier abord : « Je ne comprenais absolument pas cette musique binaire.…
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