Mettre fin à l’épidémie de sida en 2030? Pas si simple, répond l’ANRS

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Une étude réalisée en Afrique du Sud montre que les efforts en matière de dépistage et d'accès aux traitements restent insuffisants.

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Récemment, Yagg publiait un article sur la politique de la ville de San Francisco pour devenir la première ville américaine avec zéro infection, zéro décès et zéro discrimination (lire San Francisco : Vers le fin du sida ?). Les moyens engagés sont très importants et la stratégie consiste notamment à traiter le plus rapidement possible (le jour-même) les personnes dépistées séropositives. C’est en effet en cassant la chaîne des contaminations que l’on peut espérer réduire le nombre de nouvelles infections et la dynamique de l’épidémie. LOIN DU COMPTE Mais ces efforts sans précédent sont-ils transposables ? L’Agence nationale de recherches sur le sida vient de publier une étude qui montre qu’en Afrique du Sud, on est loin du compte. Les programmes d’accès aux antirétroviraux ont été mis en place en 2005, mais l’étude, réalisée dans le township d’Orange Farm (près de Johannesbourg) montre que ces programmes sont sous-optimaux pour espérer obtenir, dans l’avenir, une…

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