Jacques Testart, Irène Théry, Alexandre Urwicz: Trois points de vue sur la GPA [L’Humanité]

Publié le

«L'Humanité» publie trois tribunes, exposant plusieurs points de vue sur la gestation pour autrui (GPA).

Article Prémium

La gestation pour autrui (GPA) représente-t-elle un danger pour la société ? C’est la question à laquelle tente de répondre L’Humanité en donnant la parole à Jacques Testart, pionnier de l’assistance médicale à la procréation (AMP), Irène Théry, sociologue et directrice d’études 
à l’EHESS et Alexandre Urwicz, président de l’Association des familles homoparentales (ADFH). Le premier s’inquiète du recul des limites (limite naturelle, limites à la liberté individuelle, limite de l’autonomie) et préconise de préférer à la GPA ce qu’il appelle « Aide conviviale à la procréation » (ACP), un accord qu’un couple homo trouverait avec un.e proche pour concevoir un enfant. « Ils éviteraient ainsi l’assistance commode mais aliénante des blouses blanches pour concevoir et l’assistance juridique des robes noires pour légaliser la naissance », croit-il. Pour les blouses blanches, peut-être, pour les robes noires, sans doute pas… Alexandre Urwicz appelle, lui, à un encadrement de la GPA par une convention internationale. « En matière…

Pour continuer la lecture de cet article :

Vous avez déjà un accès ?

Identifiez-vous