Faire face aux (néo)conservatismes en France et au Maroc: les réponses de Philippe Marlière et d’Abdellah Taïa

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En marge du colloque «Penser le pouvoir, faire vivre la critique: autour de Didier Eribon» organisé vendredi 5 juin à l’université Panthéon-Sorbonne, le politologue, co-fondateur du club des Socialistes affligés, et l’écrivain marocain ouvertement homosexuel ont répondu aux questions de Yagg.

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Droitisation du discours et montée des conservatismes d’un côté de la Méditerranée, répression accrue de l’homosexualité de l’autre : en France et au Maroc, face à la montée des conservatismes, les mouvements LGBT, malgré des situations aux antipodes l’une de l’autre, semblent dans l’impasse pour faire entendre leurs revendications et imposer leur agenda – que ce soit une refonte de la filiation ou la dépénalisation de l’homosexualité. Vendredi 5 juin, en marge du colloque « Penser le pouvoir, faire vivre la critique » consacré à l’œuvre du sociologue Didier Eribon, auteur entres autres D’une révolution conservatrice et de ses effets sur la gauche française (2007), Yagg a demandé au politologue, professeur de sciences politiques à l’Université collège London, Philippe Marlière et à l’écrivain marocain ouvertement homo Abdellah Taïa, auteur d’Un Pays pour mourir (2015) quelles pouvaient être les solutions pour (re ?)donner du sens ou du poids aux luttes des lesbiennes, des gays, des…

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