Miguel Ferrari: «J’ai été alarmé par les témoignages de discriminations et de crimes homophobes au Venezuela»

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Le réalisateur du film «Tout n'est pas rose», présenté en ouverture du Festival du Cinéma Vénézuélien en France, critique le retard de son pays en matière de droits LGBT.

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Le Festival du Cinéma Vénézuélien en France se tient au cinéma Reflets Médicis à Paris du 4 au 10 mars. C’est un film LGBT, Tout n’est pas rose (Azul Y No Tan Rosa), qui est programmé en ouverture ce soir au cinéma L’Arlequin. Ce film, lauréat du prix Goya 2014, avait déjà été présenté au festival Chéries Chéris en novembre dernier et Cyril Legann, un des organisateurs de Chéries-Chéris, a pu rencontrer son réalisateur Miguel Ferrari. Comment vous est venu l’envie de faire ce film ? Il y a quelques années, lors du vote de la loi sur le mariage pour tous en Espagne, j’ai été surpris par le nombre de débats rétrogrades qui ont vu le jour dans les milieux les plus conservateurs de la société. J’ai cherché à me renseigner sur la situation en Amérique Latine et j’ai été alarmé par les témoignages de discriminations et de crimes homophobes. J’ai voulu…

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