Théâtre: «Sur le bout de la langue» ou la loi du désir lesbien
"Sur le bout de la langue" est une ode joyeuse à l'amour et au désir, portée par une troupe à l'énergie communicative.
Parce qu’elle est écrite en alexandrins et qu’on s’y travestit beaucoup, la pièce de l’auteure canadienne Kathleen Olivier, Sur le bout de la langue, fait penser aux comédies de Shakespeare ou de Marivaux. Mais la comparaison s’arrête là. Mais le sujet choisi est très différent. L’auteure explique : « Quand j’ai commencé à écrire Swollen Tongues il y a 20 ans, la plupart des pièces lesbiennes se terminaient par un suicide, un meurtre ou la folie. La comédie lesbienne était chose rare. » Pendant une heure trente, les quatre personnages vont jouer à cache-cache, se poursuivre, s’inventer une autre identité. Le fil rouge ? Leur désir et en particulier le désir lesbien. L’histoire est celle d’une jeune femme et de son frère, tous deux épris d’une même personne, une autre femme en l’occurrence. Pour séduire cette dernière, amoureuse des mots, il et elle vont se lancer dans l’écriture de poèmes. Mais qui va emporter…
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