À Cuba, le premier «non» de l’Assemblée nationale est en faveur des droits LGBT
Alors que les lois sont habituellement adoptées à l'unanimité, Mariela Castro Espín s'est opposée à un texte qui n'interdisait pas les discriminations fondées sur l'identité de genre.
Nièce de Fidel, fille de Raul, Mariela Castro Espín est la directrice du Centre national d’éducation sexuelle de Cuba (Cenesex). Elle est aussi l’une des 612 membres de l’Assemblée nationale cubaine, qui se réunit deux fois par an pour valider, à main levée et à l’unanimité, les textes proposés par le gouvernement. Y compris lorsqu’ils/elles y sont opposé.e.s. Les débats peuvent être virulents en dehors du Parlement, mais en son sein, les élu.e.s parlent d’une seule voix. Jusqu’à ce que Mariela Castro Espín mette fin à cette tradition. Le vote a eu lieu le 20 décembre dernier, sur le nouveau Code du travail. C’est à l’occasion de l’entrée en vigueur de ce texte que le militant des droits LGBT Francisco Rodriguez publie un entretien avec la députée sur son blog, sortant l’information de l’ombre. Le texte interdit les discriminations au travail lorsqu’elles sont fondées sur le sexe, la race ou…
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