«Peau d’âne» ou toutes les nuances du genre selon Jacques Demy

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Le film de Jacques Demy, qui ressort en copie restaurée, est bien plus qu'une jolie illustration du conte de fée si l'on en croit Alexis Lormeau, spécialiste du cinéaste.

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Alexis Lormeau est guide-conférencier à la Cinémathèque française à Paris et spécialiste du cinéma de Jacques Demy. À l’occasion de la sortie en version restaurée de Peau d’âne, Alexis était venu parler du film à l’avant-première spéciale familles organisée par Yagg le 21 juin dernier. Nous lui avons demandé de nous éclairer sur les audaces de ce film de légende. Avec Peau d’âne, Jacques Demy reste fidèle au conte de Perrault, mais s’en affranchit également pour proposer sa vision, notamment dans les rapports entre les hommes et les femmes. De quelle façon ? Peau d’âne, tel que le réalise Jacques Demy, est effectivement un conte « sous influence » de nombreuses références culturelles, artistiques et sociales que Jacques Demy puise, pour un certain nombre d’entre elles, dans l’enfance. J’y reviendrai. Mais aussi dans son expérience personnelle et dans ses préoccupations en tant qu’homme et artiste. En effet, de 1967 à 1969, avant la réalisation…

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