Massimo Prearo: «Les revues LGBT ont été le laboratoire politique du mouvement»

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Ancien salarié du Centre LGBT de Paris, ce post-doctorant au Centre de recherche sur les politiques et les théories de la sexualité de l’université de Vérone est l’auteur d’un premier ouvrage, «Le moment politique de l’homosexualité». Yagg l’a rencontré.

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Le moment politique de l’homosexualité. Mouvements identités et communautés en France. C’est le titre du premier livre de recherche de Massimo Prearo, ancien salarié du Centre LGBT de Paris-IDF, et actuellement post-doctorant au Centre de recherche sur les politiques et théories de la sexualité de l’université de Vérone en Italie. Publié aux presses universitaires de Lyon le 20 mai dernier, l’ouvrage se présente sous la forme d’une analyse socio-historique du mouvement homosexuel en France : ses origines, sa genèse, ses transformations jusqu’à sa forme inter-associative actuelle sous le sigle LGBT. Un travail de recherche construit en partie sur l’étude des journaux, des magazines et des archives LGBT qui s’inscrit également dans une sociologie de l’action collective et du militantisme, ses ressorts et ses modes d’actions. Entretien fleuve. Pourquoi cet intérêt pour le militantisme LGBT comme objet de recherche ? C’est un intérêt qui a surgi un peu par hasard quand je suis…

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