L’Onu condamne la stérilisation forcée des trans’ et des intersexes

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Pour sept de ses agences, dont l’OMS ou l'Onusida, cette pratique viole de nombreux droits comme le droit à la santé, à l’information, à la vie privée, le droit de fonder une famille ou celui de ne pas être victime de discrimination.

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D’abord un constat : « Dans de nombreux pays, les personnes trans’ et intersexes doivent subir une stérilisation non consentie, comme prérequis à une hormonothérapie et un changement de l’état civil ». Et puis un simple rappel : « Selon les organisations régionales et internationales des droits humains et certaines cours constitutionnelles, et comme le reflètent les évolutions juridiques récentes dans certaines pays, ces impératifs de stérilisation vont à l’encontre du respect de l’intégrité du corps, de l’auto-détermination et de la dignité humaine et peuvent constituer et perpétuer une discrimination à l’égard des personnes trans’ et intersexes ». Dans une déclaration commune datée de mai 2014, sept agences de l’Onu dont l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Unicef, le Programme des nations unies pour le développement ou encore l’Onusida condamnent la stérilisation forcée de certaines catégories de la population à travers le monde, dont les personnes trans’ et intersexes. Une condamnation déclarative qui n’a pas de…

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