«SOS Fantômes», par Gwen Fauchois

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Pour la militante, les «fantômes», ce sont les victimes d'une homophobie étrangement absente des discours politiques.

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Des homosexuels se font salement démonter la gueule parce qu’ils sont homosexuels, des badauds et riverains regardent, un conducteur de bus ferme les portes de son véhicule et repart sans intervenir, mais il ne faudrait pas voir là d’homophobie. Un responsable politique (l’ancien député du Nord, Christian Vanneste) peut récuser aux homosexuels toute légitimité politique au prétexte que, selon lui, leur vie différente les disqualifierait* mais le tribunal correctionnel de Paris n’y voit pas d’homophobie. Seulement une succession de poncifs et d’idées reçues dont il ne faudrait pas s’alarmer puisque que leur auteur avait lui-même ponctué ses propos de rires satisfaits. Les principaux/ales responsables religieux/ses, politiques et syndicaux/ales** de ce pays s’associent pour dénoncer un climat de haine et lancent un appel au vivre ensemble en oubliant soigneusement de mentionner l’orientation sexuelle parmi les différences à admettre, comprendre et respecter. Faut-il s’en étonner quand parmi eux/elles certain.e.s ont contribué à…

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