Malgré les raccourcis, «Dans l’ombre de Mary» et Emma Thompson enchantent

Publié le

Une histoire vraie pas tout à fait conforme à la réalité, mais un petit bonheur quand même.

Article Prémium

Disons-le tout de go, Emma Thompson est formidable. Elle est formidable quand elle imite les cris des animaux pour Ellen DeGeneres. Elle est formidable en professeur Trelawney dans Harry Potter. Elle était déjà formidable dans Les Vestiges du jour en 1993, en lesbienne de l’Ohio dans le placard dans la série Ellen en 1997, ou encore dans Angels in America (où elle avait la chance et la joie d’embrasser Meryl Streep). Il coule donc de source qu’elle est formidable dans Dans l’ombre de Mary. Et heureusement. Parce que quand Disney raconte un pan de l’histoire de Disney, ça donne un film Disney, avec tout ce que cela suppose de bons sentiments et de bonne humeur sucrée. Pour nous éviter l’écœurement et contrebalancer le cabotinage de Tom Hanks, il fallait une grande actrice pour incarner Pamela Lyndon Travers, l’auteure australienne de la série des Mary Poppins, que Walt Disney mit 20 ans à…

Pour continuer la lecture de cet article :

Vous avez déjà un accès ?

Identifiez-vous