Rencontre avec la photographe Zanele Muholi: «Personne ne peut raconter l’histoire d’une lesbienne africaine mieux qu’elle-même»
Yagg s'est longuement entretenu avec la photographe et activiste lesbienne sud-africaine lors de sa venue en France en novembre dernier.
À l’occasion de Sharp Sharp, l’événement consacrée à la ville de Johannesburg à la Gaîté Lyrique, la photographe et militante sud-africaine Zanele Muholi est venue présenter une partie de son travail. L’artiste est difficile à accaparer, tant elle ne peut pas faire un pas sans être alpaguée d’un côté ou croiser une connaissance de l’autre. Quand enfin, on parvient à la prendre entre quatre-z-yeux, c’est déjà une petite victoire. Ces dernières semaines, Zanele Muholi a passé son temps à voyager partout dans le monde en vue de plusieurs expositions début 2014, voire en 2015 : « Je suis partie de Johannesburg pour aller à Pittsburg, puis à Chicago, de Chicago à New York, puis Albany… et ensuite Brême en Allemagne, et enfin Edimbourg… C’est le boulot ! Tout le monde doit travailler ! Mais ne pas rester toujours au même endroit, c’est aussi la beauté du métier de photographe et de vidéographe. » « L’ARROGANCE SENSIBLE »…
Pour continuer la lecture de cet article :
Vous avez déjà un accès ?
- France Télévisions condamné aux prud'hommes pour une affaire de harcèlement
- 100% L'EXPO, une sixième édition toujours plus engagée
- Un pastel inédit aux bisons de Rosa Bonheur vendu 239 400 euros chez Christie's
- Le rappeur Kaaris visé par une plainte pour homophobie après un concert à Paris
- En Ukraine, un film sur l'homosexualité suscite éloges et protestations