«Les JO de Sotchi vont-ils hanter le mouvement olympique?», par Emmanuelle Schick

Publié le

Ancienne championne junior de natation, la réalisatrice Emmanuelle Schick exhorte le Comité international olympique à prendre ses responsabilités face aux lois homophobes russes.

Article Prémium

Il y a quelques années, l’alarme a été donnée lorsqu’un juge russe a décrété que Pride House, une organisation non gouvernementale qui soutient les athlètes LGBT, serait interdite aux Jeux olympiques de Sotchi. C’était la première fois qu’une telle organisation était bloquée par l’administration russe. Le juge russe était allé encore plus loin en qualifiant Pride House, présent aux Jeux olympiques de Vancouver en 2010, d’association « extrémiste » pouvant inciter à la « haine sociale et religieuse ». Depuis lors, la Russie a progressivement ôté toute liberté aux homosexuels, laissant libre court à la violence, avec peu ou pas de protection de la part de la police. L’adoption de la loi interdisant « la propagande des relations sexuelles non-traditionnelles » a servi de feu vert officiel aux homophobes de tout le pays, leur laissant le champ libre pour agresser et parfois même assassiner des homosexuels. La loi prévoit des amendes et des peines d’emprisonnement pour…

Pour continuer la lecture de cet article :

Vous avez déjà un accès ?

Identifiez-vous