L’Onusida demande à la Grèce d’abroger le décret rendant obligatoire le dépistage du VIH

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Le gouvernement cible en particulier les professionnel.le.s du sexe et les migrant.e.s, à qui peut être notamment imposé le dépistage du VIH et des hépatites. Une mesure répressive jugée contre-productive.

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L’Onusida, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida, tape du poing sur la table. Il se dit « profondément préoccupé par la réintroduction d’un Décret sanitaire en Grèce qui pourrait entraîner des violations des droits de l’Homme et empêcher les individus d’accéder aux services de lutte contre le VIH. » DÉCRET TRÈS CONTROVERSÉ Fin juin, le gouvernement grec a réintroduit un décret très controversé, puisqu’il autorise le dépistage obligatoire pour certaines populations, notamment les travailleurs/euses du sexe et les migrant.e.s. De très nombreuses associations grecques se sont élevées contre cette approche répressive de la santé publique. L’association LGBT Homophonia a dénoncé cette mesure en adressant une lettre ouverte au ministre de la Santé : « La protection n’est pas assurée par le châtiment des personnes séropositives, mais avec la mise en œuvre de programmes intégrés contre le VIH/SIDA, avec l’introduction de l’éducation sexuelle dans les écoles, et des campagnes régulières de la…

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