Équateur: le scandale des cliniques anti-LGBT continue

Publié le

Malgré des années de lutte, des pétitions et un discours volontariste de l'État, les établissements qui torturent les LGBT pour les «soigner» prospèrent toujours en Équateur.

Article Prémium

Deux ans déjà que l’Équateur a lancé une grande campagne pour éradiquer les cliniques anti-LGBT disséminées dans tout le pays, mais les résultats se font attendre. Mi-juillet, un énième scandale a éclaté quand Zulema Constante a réussi à s’enfuir d’une clinique où sa famille l’avait fait interner de force. Cette lesbienne de 22 ans a été enlevée après être partie habiter chez sa compagne. Avant de parvenir à s’échapper et à porter plainte, elle a subi, pendant deux mois, mauvais traitements et pressions psychologique. Conditions d’hygiène déplorables, sermons religieux lui expliquant que son orientation était une maladie ont été son quotidien. La clinique a été fermée, mais le cas est loin d’être isolé. Il existe dans le pays environ 200 centres de ce type, dont 120 seulement ayant une existence légale. Ils se présentent sous l’apparence de centres de désintoxication, ce qui leur permet de s’abriter derrière la loi autorisant…

Pour continuer la lecture de cet article :

Vous avez déjà un accès ?

Identifiez-vous