Le procès de deux hommes qui ont violé une lesbienne s’ouvre à Montpellier [Midi Libre]

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Alors que l'accusation pointe l'homophobie comme circonstance aggravante, un avocat de la défense estime qu'elle ne peut être retenue.

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La victime n’est pas certaine d’être en mesure d’endurer le procès qui s’ouvre ce mercredi 12 juin à Montpellier. Revoir ses agresseurs, « subir leurs regards » : « J’irai la peur au ventre », indique-t-elle. À 35 ans, elle vit prostrée et reste traumatisée depuis qu’ils l’ont violée après qu’elle leur a révélé qu’elle était lesbienne. Les faits se sont produits en 2010 à Béziers. Pour son avocat, Me Philippe Terrier, il est évident que cette agression avait une « connotation corrective ». « Ils l’ont violée, puis l’ont sodomisée en lui faisant jurer qu’elle n’aimerait plus jamais les femmes, raconte Me Philippe Terrier. Ça a été atroce. D’une rare violence. La victime a pu s’enfuir en sautant par la fenêtre. » L’un des deux violeurs reconnaît sa responsabilité mais nie tout motif homophobe : « Il ne reconnaît pas avoir fait ça par rapport à l’orientation sexuelle de sa victime, explique son avocat. À trois grammes, je suis certain…

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