L’organisation d’un séminaire sur les violences à l’encontre des LGBT passe mal auprès de l’Union syndicale des magistrats
Le syndicat estime que le ministère de la Justice a fait preuve d'autoritarisme en imposant aux magistrat-e-s du parquet d'être présent-e-s.
La ministre de la Justice Christiane Taubira a ouvert ce jour, lundi 3 juin, un séminaire de travail intitulé « Violences et discriminations à raison de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre » à Paris, à destination des magistrat-e-s du parquet. Dans un communiqué, le ministère indique qu’elle a « rappelé les textes (lois et circulaires) incriminant les actes et propos racistes, antisémites, xénophobes et homophobes » et « insisté sur l’effet destructeur du lien social des discriminations, contraires aux valeurs de la République ». Les magistrat-e-s présent-e-s auront l’occasion d’échanger avec l’avocate Caroline Mécary, le juriste Daniel Borrillo, le Défenseur des droits Dominique Baudis et la présidente de SOS homophobie Elisabeth Ronzier, entre autres. « COMMINATOIRE » Si l’objet de cette formation semble « légitime » à l’Union syndicale des magistrats (USM), les conditions de son organisation laissent à désirer. Dans une lettre adressée à la Garde des Sceaux, le syndicat reproche à ses services d’avoir imposé ce…
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