Alice Nkom: «J’ai mal à ma France»

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L’avocate camerounaise est déçue par l’ampleur des manifestations contre l’égalité des droits.

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De passage à Paris à l’occasion de la conférence régionale sur les droits des personnes LGBT en Europe, Alice Nkom a salué les efforts entrepris par la France pour défendre la dépénalisation universelle de l’homosexualité. Pour l’avocate camerounaise et présidente d’Adefho, aucun État ne doit invoquer sa propre compréhension des droits humains et des libertés fondamentales pour en exclure les personnes trans’, bi ou homosexuelles. Plus que le projet de résolution aux Nations Unies, le débat qui a actuellement lieu dans l’Hexagone au sujet du mariage des couples de même sexe a des répercussions au Cameroun. Perçue comme le « berceau des droits de l’homme », la France est particulièrement scrutée. L’ampleur des mouvements d’opposition au mariage pour tou-te-s ont ému l’avocate. « J’ai mal à ma France », indique-t-elle au micro de Yagg. Elle pointe notamment du doigt l’attitude de l’opposition parlementaire et de Jean-François Copé qui a marché en tête de la…

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