«Les Amants Passagers»: Almodóvar au septième ciel

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Un avion en perdition, du sexe, de la drogue, une vierge pas effarouchée et des stewards folles des pieds. Le cinéaste espagnol se lâche avec une comédie très gay.

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Dans Les Amants Passagers, le dernier film de Pedro Almodóvar, sorti ce 27 mars, on parle beaucoup de sexe. On passe aussi beaucoup de temps à faire l’amour, que l’on soit bi, gay ou hétéro. Les personnages déjantés des premiers films du cinéaste espagnol tiennent le haut du pavé en général, les trois stewards homos et fiers de l’être en particulier. Dans un avion qui tourne autour de La Mancha, région où se situe l’action du Don Quichotte de Cervantes, pour cause de problème technique, la classe économique est plongée dans le sommeil par l’équipage, et les passagèr-e-s en business, persuadé-e-s de vivre leurs derniers instants, se lâchent. Bien sûr, tout cela pourrait n’être qu’une vaste métaphore de l’Espagne en crise. Mais Almodóvar n’a pas voulu faire un film sombre ou à message. Les gags et les dialogues crus font mouche. Certain-e-s critiques (un peu paresseux/euses) ont repris en chœur…

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