CEDH: Les croyances religieuses ne justifient pas les discriminations homophobes

Publié le

La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres, ainsi pourrait-on résumer la décision rendue ce mardi 15 janvier par la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH).

Article Prémium

La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres, ainsi pourrait-on résumer la décision rendue ce mardi 15 janvier par la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH). L’arrêt Eweida et autres c. le Royaume-Uni concerne quatre affaires relatives à la liberté de religion au Royaume-Uni, dont deux ont des conséquences sur les droits humains des personnes homosexuelles ou bisexuelles. Lilian Ladele était officier d’état civil au Borough londonien d’Islington. Après l’entrée en vigueur de la loi sur le partenariat civil, elle a refusé de signer l’avenant à son contrat de travail selon lequel elle devait célébrer des cérémonies de partenariat entre couples homosexuels. Son refus était motivé par ses croyances religieuses. Gary Mc Farlane, quant à lui, était conseiller au sein de Relate, une société de sexothérapie et de conseil conjugal. Il a été licencié pour faute grave, Relate estimant qu’il s’était engagé à conseiller des clients…

Pour continuer la lecture de cet article :

Vous avez déjà un accès ?

Identifiez-vous