Mariage: un «débat» pour quoi faire?
«En plus d’être pédé, je suis juif, écrit Xavier, membre des DurEs à queer. Personne – et c’est tant mieux – n’oserait aujourd’hui demander si les juifs doivent avoir les mêmes droits que les autres.»
Tandis que la question de l’ouverture du mariage aux LGBT doit faire prochainement son entrée au Parlement, ses opposants appellent – à la grande joie des médias – à un débat préalable. Nos opposants ne sont pas homophobes, disent-ils, ils s’offusquent même qu’on puisse les soupçonner d’en être. Ils veulent « un débat ». Ils savent ce qui est bon pour l’enfant. Et à les entendre, ce sont eux les victimes. D’ailleurs, auprès des politiques et des journalistes, ça marche ! Exactement comme lors du « débat sur l’identité nationale », il s’agit pour nos adversaires de poser des fausses questions pour ébranler l’opinion. Comment stopper cette mascarade ? Je reviens d’un plateau radio où j’ai ainsi eu l’occasion de papoter avec des représentants de l’UMP et d’« une manif pour tous ». Invité à « un débat », je leur ai donc posé des questions : « pourquoi vous, hétéro, vous considérez-vous comme supérieur à moi, homo ? en quoi serait-il normal…
Pour continuer la lecture de cet article :
Vous avez déjà un accès ?
- France Télévisions condamné aux prud'hommes pour une affaire de harcèlement
- Football : la Concacaf déplore la « persistance » des chants homophobes dans les stades
- Soins palliatifs : « La Maison de Gardanne », fondée pendant la crise du sida, célèbre ses 30 ans
- Projets d'attentats jihado-néonazis : deux ans et demi et quatre ans de prison pour deux jeunes majeurs
- Christophe Girard contre des féministes : épilogue judiciaire en mai