«L’Inter-LGBT devrait aussi revendiquer le droit à la gestation pour autrui», par Daniel Borrillo

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«Entre l’interdiction ou l’autorisation de la GPA, il existe une troisième voie», souligne le juriste.

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La lutte pour l’égalité s’arrête, selon l’Inter-LGBT, aux portes de la gestation pour autrui. Sans vouloir me mêler de la vie politique des associations et encore moins donner le sentiment de dicter leurs stratégies, je voudrais toutefois soulever ouvertement la question des mères porteuses et surtout du sort des enfants nés à l’étranger par cette technique. Elle est certes controversée, mais si les associations gays ne revendiquent pas le droit pour les couples d’hommes de pouvoir ainsi accéder à la filiation, qui le fera ? UNE FRILOSITÉ INCOMPRÉHENSIBLE La frilosité de l’Inter-LGBT est d’autant plus incompréhensible que plusieurs pays considèrent cette forme d’assistance à la procréation comme légitime : la Belgique, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la Grèce, Israël, la Californie et plusieurs états américains, le Canada (hors Québec), l’Australie, l’Afrique du Sud, l’Argentine, le Brésil, l’Inde… Ces pays ont mis en place un système juridique qui protège les individus et garanti la…

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