Procès en appel des Pussy Riot: deux condamnations et une libération
Ekaterina Samoussevitch a vu sa condamnation muée en sursis. À l’inverse, les deux autres membres du collectif retournent en prison.
Le tribunal de Moscou examinait aujourd’hui en appel le cas des trois féministes du collectif Pussy Riot. Ekaterina Samoussevitch a été libérée tandis que Nadézhda Tolokonnikova et Maria Alekhina ont vu leur condamnation confirmée, nous apprend le site FreePussyRiot.org. Toutes trois étaient accusées d’avoir participé à une performance de prière punk anti-Poutine dans l’enceinte de la cathédrale du Christ Sauveur en février dernier. Représentées par la même équipe d’avocats lors de leur premier procès, elles se sont désolidarisées cette fois-ci, Ekaterina ayant choisi d’autres avocats pour mieux faire ressortir son propre cas. S’adressant à la cour, Ekaterina a indiqué que sa présence dans le lieu de culte était avant tout motivée par des raisons politiques. « Je voulais protester, pas insulter les croyants, a-t-elle déclaré. C’est notre position à toutes les trois, il n’y a pas de division dans le groupe. » Son avocate n’a toutefois pas manqué de faire remarquer que contrairement…
Pour continuer la lecture de cet article :
Vous avez déjà un accès ?
- France Télévisions condamné aux prud'hommes pour une affaire de harcèlement
- Football : la Concacaf déplore la « persistance » des chants homophobes dans les stades
- Soins palliatifs : « La Maison de Gardanne », fondée pendant la crise du sida, célèbre ses 30 ans
- Projets d'attentats jihado-néonazis : deux ans et demi et quatre ans de prison pour deux jeunes majeurs
- Christophe Girard contre des féministes : épilogue judiciaire en mai