«Keep The Lights On»: Ni avec toi, ni sans toi

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Dix ans dans la vie d'un couple gay, de la rencontre à la séparation. Le nouveau film de Ira Sachs, ce mercredi dans les salles, est bouleversant de force et de simplicité.

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Qu’est-ce qui fait que l’on tombe amoureux de quelqu’un, instantanément, au premier regard, au premier contact physique ? Qu’est-ce qui fait que dès ces premiers instants, on n’imagine pas vivre une seule seconde du reste de sa vie sans l’autre ? Qu’est-on prêt à accepter pour vivre une histoire d’amour ? Aimer passionnément est-ce s’oublier dans l’autre au risque de s’y perdre ? Ces questions – et d’autres – sont au cœur de Keep The Lights On, le très beau film du réalisateur américain Ira Sachs, sorti aujourd’hui dans les salles. BONNE DISTANCE Erik (Thure Lindhart) réalise des documentaires. Paul (Zachary Booth, énigmatique à souhait) est avocat. Le premier, ouvertement gay, promène une certaine nonchalance ponctuée de pulsions inavouables – il est accro au phone sex. L’homosexualité du second est moins assumée et son visage d’ange blond cache de sérieux démons intérieurs : une addiction au crack qui prend de plus en plus de place…

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