SOS homophobie: non à l’identité sexuelle, oui à l’identité de genre
L'association juge que la loi sur le harcèlement sexuel, définitivement adoptée le 31 juillet et qui prend en compte la transphobie, est une «victoire en demi-teinte».
La loi sur le harcèlement sexuel, qui met fin à un vide juridique, a été votée le 31 juillet dernier, au dernier jour de la session extraordinaire du Parlement français. SOS homophobie se réjouit de cette nouvelle loi, « d’autant plus que, pour la première fois, la circonstance aggravante de transphobie y est intégrée et qu’un amendement étend cette prise en compte aux autres cas de discrimination ». CONFUSION Mais l’association s’inquiète du choix des mots. Le gouvernement a choisi d’utiliser l’expression « identité sexuelle » au lieu « d’identité de genre ». Pour SOS homophobie, « outre la confusion qu’il entraîne, le terme d’ « identité sexuelle » réduit encore une fois la notion de genre à celle des organes sexuels et non au vécu identitaire d’une personne. SOS homophobie tient à rappeler que les textes de loi européens et internationaux, notamment la résolution 1728 de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (2010), utilisent tous le terme…
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