Dépénalisation de l’homosexualité: associations et ONG appellent la France à ne pas dessaisir l’Afrique du Sud de la résolution

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«Toute autre initiative porterait atteinte à ce leadership et aliénerait l’un des plus forts alliés au sein du groupe Afrique», ont déclaré les associations. De leur côté, les trois militants en grève de la faim poursuivent leur action.

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Une quinzaine d’associations et d’ONG LGBT ont adressé le 27 juin un courrier à Nicolas de Rivière, directeur des Nations Unies et des organisations internationales au ministère des Affaires étrangères, pour faire part de leur inquiétude face à la grève de la faim entamée par les militants du comité Idaho Louis-Georges Tin, Alexandre Marcel et Usaam Mukwaya. Les trois hommes protestent contre ce qu’ils nomment l’inaction du gouvernement français et les promesses non tenues de François Hollande en matière de lutte contre les LGBTphobies au niveau international. LE RISQUE DE PORTER ATTEINTE À L’AFRIQUE DU SUD Pour ces organismes signataires de la lettre, dont Amnesty International, l’Ilga ou encore Global Action for Trans’ Equality (GATE), Freedom and Roam Uganda (Farug), Coalition of African Lesbians, Jamaica Forum for Lesbians All-Sexuals and Gays (J-Flag)…, il est capital que l’Afrique du Sud reste le pays porteur de la résolution pour la dépénalisation universelle…

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