Détention prolongée pour les trois membres présumées du collectif féministo-punk russe Pussy Riot: la mobilisation continue

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Accusées de hooliganisme, les trois militantes russes Nadézhda Tolokonnikova, Maria Alekhina et Ekaterina Samoussevitch resteront en prison jusqu'au 24 juillet.

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Le 21 février 2012, le groupe féministo-punk Pussy Riot investit la chaire de la Cathédrale du Christ Sauveur de Moscou et entonne une prière punk intitulée Holy Shit : « Sainte Vierge, délivrez-nous de Poutine ! » (vidéo ci-dessous). Comme lors de toutes leurs performances, les filles sont vêtues de robes et de balaclavas aux couleurs vives. Leur happening est filmé et diffusé sur Youtube. Quelques jours plus tard, deux membres présumées du groupe sont arrêtées, Nadézhda Tolokonnikova et Maria Alekhina, toutes deux militantes écologistes et LGBT. Elles sont accusées de hooliganisme et risquent sept ans de prison (lire aussi Russie : Mobilisation pour la libération de deux militantes du groupe punk Pussy Riot). Quelques semaines plus tard, une autre membre présumée du groupe, Ekaterina Samoussevitch, est interrogée par la police en tant que témoin, mais devient rapidement suspecte. Elle est emmenée en détention et fait face aux mêmes charges que les deux autres militant-e-s. Depuis…

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