SOS homophobie interpelle l’Aide sociale à l’enfance
L'association demande aussi aux candidat-e-s à la présidentielle de s'engager pour une formation des personnels de protection des mineur-e-s aux LGBTphobies.
« Taboues », « inconnues », « silencieuses », « invisibles ». Selon SOS homophobie, les LGBTphobies dont peuvent être victimes des mineur-e-s au sein de leur famille ne sont pas répertoriées et connues. C’est pourquoi l’association a décidé de faire de la formation des personnels de l’Aide sociale à l’enfance (ASE) une de ses priorités dans le cadre de sa campagne de mobilisation en vue de l’élection présidentielle. INFORMATION ET SENSIBILISATION Elle vient d’envoyer à plusieurs antennes départementales de l’ASE un courrier pour leur proposer informations et sensibilisation à ces questions. SOS homophobie rappelle que les jeunes qui « découvrent que leur orientation sexuelle ou leur identité de genre ne correspondent pas à ce que la société attend d’elles et eux sont en grande difficulté et confronté-e-s à des souffrances insupportables. Les conséquences peuvent être dramatiques : 69 % des jeunes trans’ pensent au suicide et la moitié vont jusqu’à faire une tentative ; les jeunes homosexuel-le-s ont quant à eux/elles…
Pour continuer la lecture de cet article :
Vous avez déjà un accès ?
- France Télévisions condamné aux prud'hommes pour une affaire de harcèlement
- Football : la Concacaf déplore la « persistance » des chants homophobes dans les stades
- Soins palliatifs : « La Maison de Gardanne », fondée pendant la crise du sida, célèbre ses 30 ans
- Projets d'attentats jihado-néonazis : deux ans et demi et quatre ans de prison pour deux jeunes majeurs
- Christophe Girard contre des féministes : épilogue judiciaire en mai