Rencontre avec Jane Evelyn Atwood, photographe des oublié-e-s de l’Histoire

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La Maison européenne de la photographie consacre la première grande rétrospective à la photographe américaine, installée en France depuis 1971.

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Trente-cinq années de travail et une exposition forte, émouvante, à ne pas manquer. Il faut aller à la Maison européenne de la photographie (Mep), jusqu’au 25 septembre, pour découvrir la première grande rétrospective consacrée à la photographe américaine Jane Evelyn Atwood. Installée en France depuis 1971, Jane Evelyn Atwood est la photographe des oublié-e-s de l’Histoire : les prostituées de la Rue des Lombards, les femmes en prison, un malade du sida, des aveugles… PROXIMITÉ AVEC SES SUJETS La photographe, qui acquiert son premier appareil photo en 1975, recherche la proximité avec ses sujets. C’est pourquoi la plupart des séries présentées dans l’exposition ont été réalisées dans un laps de temps parfois très long : il a lui fallu dix ans pour livrer son témoignage photographique sur les prisons de femmes. Une série coup de poing qui est aussi un véritable réquisitoire contre l’univers carcéral. Pour photographier Jean-Louis, le premier malade du…

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