Pour le TGI de Nantes, la filiation d’un enfant né par GPA doit être reconnue

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Le tribunal a cependant estimé que bien que l'acte de naissance du pays d'origine de l'enfant reconnaisse ses deux parents de sexe masculin, il ne peut pas en être de même en France.

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Alors que la Cour de cassation doit rendre dans quelques jours sa décision dans l’affaire Mennesson (lire Affaire Mennesson : Le ministère public ouvre la voie à la reconnaissance d’enfants nés par gestation pour autrui), prévue le 6 avril, un jugement du tribunal de grande instance de Nantes ordonne la transcription de l’acte de naissance d’enfants né-e-s dans le cadre d’une gestation pour autrui (GPA). Pour le TGI de Nantes, la GPA a beau être interdite en France, dans la mesure où la convention a été signée à l’étranger par des étrangers, le droit français n’a pas à s’en mêler. Même si par la suite l’un des deux parents a acquis la nationalité française, dont bénéficie aussi l’enfant. UNE TRANSCRIPTION MAIS UN SEUL PARENT « L’article 22 du Code civil dispose que la personne qui a acquis la nationalité française jouit de tous les droits et est tenue à toutes les obligations…

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