La sociologue Natacha Chetcuti lance la première grande enquête sur la sexualité des lesbiennes et des bisexuelles

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Les lesbiennes et les bisexuelles sont "les grandes oubliées des recherches scientifiques", explique Natacha Chetcuti qui lance "Homosexualité, bisexualité féminine et contextes préventifs".

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À l’occasion du lancement de son enquête sur la sexualité des lesbiennes et des bisexuelles, Natacha Chetcuti, sociologue et docteur en anthropologie sociale, livre à Yagg son grand projet. En coopération avec l’Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales (ANRS), cette étude, unique en France, visera à mieux comprendre les prises de risques chez les lesbiennes et les bisexuelles de 15 à 35 ans. Qu’est-ce qui vous a conduit à mener cette enquête intitulée « Homosexualité, bisexualité féminine et contextes préventifs », première du genre en France ? Cette enquête part du constat que les lesbiennes et les bisexuelles sont de plus en plus touchées par les maladies sexuellement transmissibles. Pourtant, elles ne vont pas ou peu chez le gynécologue. Et lorsqu’elles consultent, les gynécologues partent du principe que leurs patientes savent les risques qu’elles encourent avec leur sexualité dite « marginale ». À tort bien sûr ! Mes premières enquêtes ont…

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