« Le Refuge » de François Ozon: un plaidoyer pour l’homoparentalité?

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Traversé par les fantômes de ses précédents films, "Le Refuge", de François Ozon, abrite les mêmes obsessions du cinéaste (le deuil, la maternité), évoquant même en filigrane l'homoparentalité et la gestation pour autrui.

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La première idée qui nous vient à l’esprit en regardant Le Refuge, le nouveau film de François Ozon (actuellement dans les salles), c’est qu’il vient réparer le ratage de son précédent long métrage, Ricky, avec son impossible histoire de bébé volant. Le réalisateur reprend peu ou prou la même thématique – la maternité et ses mystères – mais change de registre : adieu la veine socialo-fantastique de Ricky, et c’est tant mieux. D’autant plus qu’il faut se rendre à l’évidence : Ozon est plus à l’aise chez les bourgeois que chez les prolos. Le Refuge débute dans la noirceur la plus totale : Mousse (Isabelle Carré), qui a échappé de peu à la mort, apprend en même temps que son compagnon, Louis (Melvil Poupaud), est décédé d’une overdose, et qu’elle est enceinte de ce dernier. Nous sommes chez les bourgeois donc, et dans la famille de Louis, on n’imagine pas une seule seconde…

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