À Beyrouth, les homos mènent leur combat contre les préjugés
Recueil de témoignages de lesbiennes, bis et trans', livret destiné aux professionnels de santé: reportage au Liban sur deux initiatives qui tentent de mettre fin aux discours sur l'homosexualité "contre-nature".
Beyrouth, une capitale moyen-orientale en pleine mutation. En 2010, la ville exhibe avec fierté ses multiples facettes en ayant moins de complexe. Les lesbiennes, bis et trans’ s’expriment. Elles publient Bareed Mista3jil (« Courrier urgent » en arabe), un recueil de témoignages qui relate leur vécu (voir vidéo en fin d’article). À Beyrouth aussi, certaines remettent les pendules à l’heure. Dans l’étude Homosexualités, bisexualités : mythes et réalités, la psychologue clinicienne Maha Rabbath le crie haut et fort : l’homosexualité n’est pas contre-nature et n’est pas une perversion sexuelle. En 2010, les tabous commencent à tomber à Beyrouth. SORTIR DE L’OMBRE Oui, elle est voilée et lesbienne. Halte aux préjugés ! Ce n’est pas parce qu’on est musulmane qu’on n’a pas le droit d’avoir une sexualité différente et épanouie. Farah* a 21 ans, vit au Sud du Liban. Et elle a une double vie : « la première, je la passe avec mes parents et dans l’autre,…
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