Papillomavirus et cancer cervical: Un risque réel pour les lesbiennes

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L'idée court que les femmes homosexuelles ont un moindre risque de contracter une IST en général et d'être contaminées par un papillomavirus humain (HPV) en particulier. Une méta-analyse britannique conclut le contraire.

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Ce texte a été publié sur VIH.org le 8 janvier dernier et nous le reproduisons avec l’aimable autorisation de l’auteure. L’idée court que les femmes homosexuelles ont un moindre risque de contracter une IST en général et d’être contaminées par un papillomavirus humain (HPV) en particulier. Une méta-analyse britannique conclut le contraire. Le Dr J. Fish a passé au crible 2290 articles issus de 11 bases de données anglo-saxonnes ainsi que la littérature grise du domaine à la recherche d’études sur les HPV ainsi que sur le dépistage du cancer du col de l’utérus chez les lesbiennes et les bisexuelles. Dans cette population, 3,3 à 30 % des femmes sont infectées par le HPV et la prévalence de ce virus chez celles n’ayant jamais eu de relations hétérosexuelles est de 19 %. Ce travail a permis de constater que quatre lesbiennes sur cinq a eu auparavant des relations hétérosexuelles. Le HPV a pu être contracté lors de ces relations mais aussi…

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