Les infections à Chlamydiae favorisent la progression du VIH chez les gays

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Une étude suisse montre une prévalence élevée d'infection à Chlamydiae anorectale chez des hommes séropositifs pour le VIH ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes. Les auteurs suggèrent que ces infections non diagnostiquées contribueraient à la progression de l'épidémie VIH dans cette population.

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Cet article a été publié le 5 novembre dernier sur le site vih.org et nous le reproduisons avec l’aimable autorisation de l’auteure. Dans les pays industrialisés dont la Suisse, les homosexuels restent un groupe où la prévalence du VIH ne diminue pas. Un groupe aussi très touché par les infections sexuellement transmissibles (IST) qui, non traitées, augmentent le risque de contamination par le VIH. L’étude a été menée pendant douze mois auprès de 147 hommes de la Cohorte VIH suisse ayant déclaré des rapports anaux non protégés dans les deux années précédentes. Les objectifs de ce travail étaient de déterminer la prévalence et les symptômes de l’infection à Chlamydiae anorectale et d’identifier d’éventuels facteurs de risque associés. Les prélèvements étaient réalisés lors des consultations médicales VIH de routine. Seize hommes (11 %) ont été testés positifs pour la Chlamydiae. Parmi eux, deux avaient aussi une gonorrhée anorectale et un, une lymphogranulomatose…

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