« Pastorale » au Châtelet : Le beau pays des Nymphirmières

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Hier soir au Théâtre du Châtelet à Paris, première de "Pastorale", l'opéra-événement de Gérard Pesson, mis en scène par Pierrick Sorin et chorégraphié par Kamel Ouali. Christophe Mirambeau y était pour Yagg. Avec également des images tournées lors de la générale.

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Hier jeudi 18 juin, grand soir de première au Châtelet : la création scénique mondiale de la Pastorale de Gérard Pesson (voir ci-dessus les images de la générale tournées par Yagg). Frétillements d’impatience. On a fait les choses en grand : un très estimable compositeur dont on aimerait plus souvent entendre la musique, un metteur en scène virtuose de l’art vidéo – rien moins que Pierrick Sorin – et un chorégraphe très médiatique, Kamel Ouali, qui a troqué les charmes de Cléopâtre pour ceux, plus retenus, de l’Astrée d’Honoré d’Urfé dont est tiré l’opéra. Le rideau se lève, et l’orchestre de l’opéra de Tours, sous la baguette experte de Jean-Yves Ossonce, entame la première des 42 scènes de l’ouvrage. La musique séduit instantanément. Cette partition toute d’élégante concision et de clarté d’énoncé musical, lumineuse, fruitée, nous montre Gérard Pesson comme l’un des plus superbes représentants de la Musique Française. Servi par une…

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