«Hôtel Singapura»: la suite de toutes les amours

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Yagg vous recommande vivement «Hotel Singapura», d'Eric Khoo, un film d'une grande originalité sur la variété des relations humaines et des expériences sexuelles.

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En découvrant avec jubilation Hotel Singapura, le nouveau film du réalisateur singapourien Eric Khoo, nous avons pensé à Fenêtre sur cour, d’Alfred Hitchcock. Dans ce thriller, le héros, un photographe avec une jambe dans le plâtre, passe son temps à regarder ce qui se passe de l’autre côté de la cour de son immeuble et Hitchcock multiplie les vignettes sur des scènes de la vie new-yorkaise, mais vues de loin. Dans Hôtel Singapura, nous sommes directement installés dans une chambre d’hôtel, la suite 27, et le film se découpe en une dizaine de séquences sur plusieurs décennies, et toutes présentent des histoires d’amour, de sexe, parfois aussi de domination. La première vignette (photo ci-dessous) se situe dans les années 40, deux hommes discutent, filmés dans un superbe noir et blanc. Un Britannique s’apprête à quitter Singapour et au fil de la discussion avec l’autre homme, un Chinois, on comprend qu’ils…

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