Rudolf Brazda, dernier des « triangles roses », est mort il y a 5 ans
L’association Les «Oublié(e)s» de la Mémoire appelle à commémorer la disparition il y a 5 ans de Rudolf Brazda, déporté pour motif d’homosexualité pendant la seconde guerre mondiale.
Dans un communiqué publié le 3 août 2016, l’association Les Oublié(e)s de la Mémoire commémore« le cinquième anniversaire de la disparition de Rudolf Brazda, dernier survivant des déportés stigmatisés pour homosexualité et dernier témoin majeur de la déportation ». Rudolf Brazda, né le 16 juin 1913 en Saxe d’une famille germanophone, est déporté au camp de concentration de Buchenwald le 8 août 1942, suite à deux condamnations pour homosexualité en 1937 et 1941, au titre du paragraphe 175 du code pénal allemand. Il y reste jusqu’à la libération du camp par les forces armées américaines, le 11 avril 1945. Alors apatride, Rudolf Brazda s’installe en France dès la libération en 1945. Il en obtient la nationalité en 1960. Décoré de la Légion d’Honneur en avril 2011, il décède trois mois après à Bantzenheim (France), à l’âge de 98 ans. Dans son communiqué, tout en soulignant l’« implication active » de M. Brazda dans la « transmission…
Pour continuer la lecture de cet article :
Vous avez déjà un accès ?
- France Télévisions condamné aux prud'hommes pour une affaire de harcèlement
- Football : la Concacaf déplore la « persistance » des chants homophobes dans les stades
- Soins palliatifs : « La Maison de Gardanne », fondée pendant la crise du sida, célèbre ses 30 ans
- Projets d'attentats jihado-néonazis : deux ans et demi et quatre ans de prison pour deux jeunes majeurs
- Christophe Girard contre des féministes : épilogue judiciaire en mai