PrEP: L’essai est-il en passe d’être transformé?
Plus de six mois après la mise à disposition du traitement préventif contre le VIH, qui cela concerne-t-il et qu'en pense les usagers? Yagg a sollicité les témoignage d'un médecin, d'un accompagnateur communautaire ainsi que de trois gays qui prennent la PrEP.
Autorisé en France depuis le 1er décembre 2015, le traitement préventif ou PrEP est aujourd’hui distribué à plusieurs centaines de personnes dans 70 centres hospitaliers, très majoritairement des Hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) ainsi qu’à des personnes trans. Les polémiques autour de cet outil de prévention se font moins fortes, notamment parce que les faits sont là : la PrEP, ça marche et la réduction du risque de transmission est proche de 100 % (quand le traitement est correctement suivi). Comment se passent les consultations ? Quels sont les atouts de la PrEP et que faudrait-il améliorer ? Yagg est allé à la rencontre d’usagers de la PrEP, mais aussi d’un médecin et d’un accompagnateur communautaire. Car au delà du traitement, la PrEP regroupe un ensemble de mesures pour augmenter le niveau de prévention. 160 PERSONNES RECUES A L’HOPITAL TENON Le Professeur Gilles Pialoux est un des médecins hospitaliers qui a…
Pour continuer la lecture de cet article :
Vous avez déjà un accès ?
- Dîner de la mode contre le sida : 757 000 euros collectés
- Décès du journaliste Frédéric Edelmann, co-fondateur de Aides et infatigable militant de la lutte contre le sida
- VIH : un traitement très précoce, possible clé d'une rémission durable, selon une étude de l'Institut Pasteur
- Jean-Luc, 59 ans : « Prendre la PrEP, c’est vraiment très simple ! »
- Pierre, 42 ans : « La PrEP me protège aussi des IST ! »