La Maison Blanche a publié ce mercredi 1er juin le discours d’ouverture du Pride Month, le mois de la fierté LGBT, par Barack Obama. C’est la dernière fois que le président fait cette intervention puisqu’il arrive à la fin de son second mandat, soit huit ans au pouvoir. C’est aussi l’occasion pour lui de dresser un bilan sur la situation des personnes LGBT dans le pays. Il a déclaré: «Les États-Unis ont toujours avancé vers la création d’une Union parfaite et un meilleur lendemain.» Sur son bilan, il est revenu sur la victoire «historique» pour les Américain.e.s LGBT en juin 2015, celle qui a vu le mariage pour tous être étendu à tous les États sur décision de la Cour suprême.
Barack Obama a aussi évoqué une autre avancée majeure de son second mandat: en 2014, il a pris la décision de faire passer par ordre exécutif – en se passant donc des votes du Congrès – l’Employment Non-Discrimination Act (Enda), un décret interdisant toute forme de discrimination contre les employé.e.s LGBT des entreprises sous contrat avec un État fédéral. «J’exhorte le Congrès à légiférer pour poursuivre les progrès accomplis, car personne ne devrait vivre dans la peur de perdre son travail à cause de qui il/elle est, ou de qui il/elle aime», a-t-il ajouté.
Le président des États-Unis a également exprimé l’envie de son gouvernement de continuer à se battre pour les droits LGBT, notamment dans le domaine de la santé. Il a rappelé que «les hommes gays et bis ainsi que les femmes transgenres de couleur» sont toujours les populations les plus touchées par le risque d’infection du VIH, malgré les avancées pour réduire les nouvelles infections. Il a continué en rappelant que malgré «l’extraordinaire progrès de ces dernières années», les Américain.e.s LGBT font toujours face à des discriminations simplement pour qui ils sont. Il a évoqué également que la défense et la promotion des droits humains LGBT ont toujours été une des pierres angulaires de la politique diplomatique américaine à l’international. Il a terminé son speech en proclamant, pour la dernière fois, juin 2016 comme étant le «mois de la fierté lesbien, gay, bi et trans».
Un bon président que ce type et il mérite notre respect.
Et çà rend encore plus pathétique poutine et consorts.
Interventions ou guerres menées par le régime d’Obama :
– Guerre d’Afghanistan.
– Guerre d’Irak (1 million de morts civiles)
– Bombardements aériens au Pakistan.
– Bombardements aériens de la Somalie.
– Guerre de Libye.
– Bombardements de la Syrie.
– Interventions de « conseillers militaires » et financement de la guerre civile d’Ukraine.
– Aide militaire accrue à l’Arabie Saoudite dans sa guerre contre le Yémen.
Le régime d’Obama, c’est un président étasunien, prix Nobel de la paix (blague ! Riez SVP), qui a le sang de centaines de milliers de victimes civiles sur les mains… mais, il est gay friendly !
Ouf ! Tout va bien alors.
@Vistemboire
Soutiens-tu qu’il eut été préférable de ne rien faire et de laisser les choses se faire?
Quand ils (les USA) n’interviennent pas , on se demande se qu’ils font et après on le leur reproche leur intervention… (la Syrie en est le meilleur exemple)
Quand ils interviennent , on leur reproche de rester trop longtemps et lorsqu’ils partent et que des tensions internes inévitables ont lieu… on leur reproche leur départ…(Irak, Libye,…)
Quant à l’Ukraine, aurait-il fallu la laisser ce débrouiller seule face à Poutine?
En fait, ils n’y a que ceux qui palabrent encore et encore et qui ne font rien qui ne se trompent pas???
Pour l’Irak et l’Afghanistan faut pas mettre sur le compte d’Obama les actes de ses prédécesseurs, sur les autres combats pour notre liberté je dis chapeau bas !
@Pa-yverdon
Je ne soutiens pas, j’affirme qu’il est, en effet, préférable, la plupart du temps, de ne rien faire militairement et surtout pas d’envoyer des bombes sur la tête de gens qui ne nous ont strictement rien fait (j’écris « nous » puisque notre propre gouvernement se considère comme supplétif de l’armée impériale étasunienne).
La seule justification d’un million de mort en Irak c’est « il faut bien faire quelque chose et tant pis pour les dommages collatéraux » ? Un million de morts civiles (1 000 000), d’hommes, de femmes et d’enfants, sans compter toute l’infrastructure publique et économique qui est anéantie, c’est rien ?
Quand les Étasuniens interviennent, ça se termine inévitablement par une catastrophe. Sur tous les points, surtout militairement ; les USA n’ont rien gagné, rien du tout, depuis l’invasion de l’Allemagne rendue possible par le rouleau compresseur russe qui a haché menu les trois-quarts des forces allemandes.
Oui, il faut que les Étasuniens partent de partout où ils sont, le monde s’en portera mieux.
Oui, il faut laisser l’Ukraine se débrouiller avec la Russie puisqu’il n’y a aucune menace russe, ni présente ni à venir. Au lieu de quoi, on s’allie (les USA et l’UE) avec des néo-nazis notoires ; je te suggère de consulter à cet égard la biographie du nouveau président de l’assemblée d’Ukraine, c’est croquignolet.
Ceux qui « palabrent encore et encore » on les appelle des diplomates ; la diplomatie empêche les guerres. Les USA n’ont pas de diplomatie… le dernier diplomate étasunien digne de ce nom en France était Benjamin Franklin et il nous a entubé de 2 millions de livres (somme énorme !) de canons, de mousquets, de poudre et de munitions pour leur guerre d’indépendance, que l’on a acheté pour eux contre promesse de remboursement et dont on n’a jamais revu la couleur.
Alors, oui, le régime d’Obama dégouline du sang de centaines de milliers de victimes innocentes.
@vistemboire
T’as pas complétement tord, mais je suis plus nuancé.
A leur décharge, quand ils interviennent souvent la catastrophe a déjà bien commencé…
Quant à l’Ukraine, la partie sud est du pays intéresse les russes, cela leur permettraient de rejoindre Sébastopol plus rapidement sans être obligé de passer par la mer….Donc je serais moins affirmatif que toi sur ce point.
Il se trouve que j’ai une connaissance afghane qui a réussi à fuir le pays à temps et se réfugier en Suisse. Il m’affirme que sa famille encore sur place regrette le départ des soldats américains, car selon eux ils étaient plus en sécurité.
Il faut arrêter de croire que la guerre ne fera jamais de victimes civiles, même technologique. C’est complétement illusoire!
Le laisser faire cause lui aussi des victimes, celles-ci ne sont jamais comptabilisées… Ce sont celles-ci qui font que nous avons les mains (ou la conscience) aussi sale que les USA
@Pa-yverdon
Quand les États-Unis interviennent (illégalement la plupart du temps), c’est pour dézinguer un dirigeant qui n’a pas l’heur de leur plaire. Dirigeant souvent démocratiquement élu (dernier exemple en date : le Brésil). Quand, par hasard, le dirigeant est un dictateur, même sanglant, ils envahissent pour remplacer une catastrophe par une autre plus complète et meurtrière.
Je suis bien désolé pour ton ami afghan, je veux bien croire qu’il préfère l’armée US aux talibans. Mais, dis-moi, les talibans afghans n’ont pas été formés, armés, soutenus, financés et encouragés au commerce de drogue par les USA ? Il n’y en a pas eu un seul, parmi les tocards du département d’État étasunien, pour songer que peut-être ce n’était pas une bonne idée de soutenir des fous furieux religieux ? Ou des des néo-nazis comme en Ukraine que les USA financent, arment, forment et soutiennent jusqu’à l’absurde ? Et pour faire quoi ? Pousser l’armée Ukrainienne indigente (mais toujours assez puissante pour commettre des massacres de civils), qui compte un nombre record de désertions, dirigée par des fascistes dans un pays en guerre civile, à envahir la Russie ? Quand ça arrivera (parce que ça va arriver), ils auront l’audace, en plus, de couiner comme des gorets à la « démocratie en danger » et au « terrorisme slave » parce que M. Poutine aura eu le toupet de défendre son pays.
Même leur prétendue « guerre contre le terrorisme » est une vaste bouffonnerie destiné à bourrer le mou des benêts.
Les étasuniens (je parle des dirigeants, pas du peuple qui n’a pas son mot à dire) n’ont pas de vision géopolitique et pas de diplomatie ; partout où ils vont, armés jusqu’au dents, ils ne provoquent que morts, désastre et destruction.
Ce qui n’est pas illusoire du tout, c’est que, pour éviter les victimes civiles d’une guerre, il ne faut pas déclencher les guerres.
Petite contribution aux commentaires :
– NON globalement il n’y pas de quoi être fier de la politique internationale d’Obama, bien en deçà des annonces initiales et espoirs de désengagement militaire et retrait progressif des forces armées engagées.
Le jury Nobel s’est essayé au prix préemptif sur beau profil et belles promesses comme les stratèges aux massacres préventifs et il y a d’évidence erreur de casting sur toute la ligne.
Echec épique en ce domaine donc.
– OUI à l’inverse aucune administration américaine – ni mondiale ?- n’aura fait autant pour l’avancée des droits LGBTI, et le tout dans une fierté assumée, et parfois peut-être un peu surjouée pour les besoins de la communication politique.
Nous serons je crois tous d’accord pour dire qu’il vaut mieux être instrumentalisés pour devenir la caution en « progressisme » (forme de « Rainbow Washing » à l’échelle d’un pays ?) qu’être considéré comme une variable d’ajustement médiatique à jeter en pâture aux bûchers médiatiques pour faire diversion sur autre chose ( la plus habituelle tactique du bouc émissaire), n’en reste pas moins que cette réussite est un peu le string à paillettes qui cache la forêt de renoncements.
Au final des droits ont été conquis et une impulsion indéniable a été donné à ces sujets sur la planète entière.
Et c’est appréciable, et même très enviable vu de France avec notre président tellement réservé, distant et peu engagé (belle collection d’euphémisme pour ne pas dire « imbécile »)sur la généralisation de la possibilité de mariage à tous qu’il n’a rien trouvé de mieux que tirer contre son camp.
Comme beaucoup d’autres je ne suis pas prêt d’oublier l’épisode « liberté de conscience des maires »…
La Maison Blanche aux couleurs de l’arc-en-ciel ça avait définitivement une autre gueule!
Sinon, pour finir en chanson, cet inusable hymne comico-héroique de Léonard Cohen sur l’avènement toujours en cours de la démocratie aux USA, justement qualifiés de « berceau du meilleur et du pire » :
https://www.youtube.com/watch?v=VEDSRP3yNPo
Attention : écoute déconseillée aux allergiques aux nappes de synthé cheap.
Pour les amis de l’anglais, belle ligne sur les droits politiques gagnés après les années sida sur « les cendres des gays »
@vistemboire : clip de fan incluant Statue de la Liberté brandissant un verre de liquide ambré pétillant sans doute alcoolisé et un border-collie à bord d’une Chevrolet bondissante…
@Psoattentif
Il faut reconnaitre un talent aux Étasunien.nes : récupérer les œuvres exogènes pour en faire des icônes de leur fierté nationale… iels ont raison de faire comme nous.
La Statue de la Liberté, malgré son style néo-classique gréco-puritain est bien française. Il n’est pas étonnant qu’elle brandisse un verre (un peu trop plein à mon goût pour qu’on puisse l’apprécier pleinement) de… cadillac (AOC -sans bulles- dans le sauternais) ? Ce qui ne serait pas sans rapport homophonique avec le fondateur de la ville de Détroit, M. de Lamothe-Cadillac, où sont construites les Chevrolets par la « Chevrolet motor company » créée par Louis Chevrolet, salarié prodige à l’usine De Dion-Bouton de New-York éclairé par la Statue, originaire du Canton du Jura voisin du Canton de Berne d’où viennent les Bouviers bernois, fabuleux types de chiens comme les Border-Collie.
“We are stronger when our gay and lesbian cadets and troops can serve… without hiding who they love.”
https://www.gaytimes.co.uk/news/38505/president-obama-salutes-gay-lesbian-service-members/
Président Obama 3 juin 2016
🙂
Vistemboire manque totalement d’informations et d’objectivité. Je souhaite à tous les pays du monde des présidents comme Obama. Ce serait un immense progrès, en particulier pour les LGBT.
@Sebastienmartin29
Comment ? La Statue de la Liberté n’est pas à New York ?! Quel est le salaud qui m’a dit qu’elle y était ? Mais que fait la police ?
Et sinon, Vistemboire va très bien, il vous remercie. Il entretient son orgueil, son intelligence et sa séduction avec soin et méthode… comme quand il s’informe : ailleurs qu’aux robinets d’eau tiède des Pujadas et cie.