Edito: La journée contre l’homophobie, la biphobie et la transphobie ne doit pas devenir un cache misère

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Une journée ça ne suffit pas, scandent les militants de la lutte contre le sida le 1er Décembre. Mardi 17 mai, les très nombreux événements marquants Idahot reflètent-ils vraiment l'état de la mobilisation pour l'égalité des droits?

Journée internatioale contre l'homophobie, la biphobie et la transphobie - IDAHOT
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Lorsque vous regardez la carte des événements liés au 17 mai, on ne peut être qu’impressionné par l’ampleur prise par la Journée mondiale contre les LGBTphobies. Partout dans le monde, des milliers d’actions vont être menées, y compris dans des pays où l’homosexualité reste un délit ou un crime. En France, d’année en année, les communiqués de presse reçus à Yagg se multiplient pour annoncer la tenue là d’une conférence, ici d’un rassemblement ou encore d’une expo. Et les politiques en particulier ont pris l’habitude de noter ce rendez-vous dans leur agenda. Car en effet aujourd’hui, la lutte contre l’homophobie, c’est un peu l’effet Danette. Tout le monde se lève contre l’homophobie. La preuve ? Même Christine Boutin a été invitée à rencontrer l’association Le Refuge, en 2012, et a pu affirmer qu’elle n’était pas homophobe. Durant les débats sur le mariage pour tous, combien avons-nous entendu de parlementaires se déclarer…

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